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Alors que l’OMS a déconseillé l'hydroxychloroquine comme traitement préventif de la maladie liée au Covid-19, le chef du service des maladies infectieuses de l’Hôpital de Fann à Dakar n’a jamais cessé de l'utiliser, en association avec une autre molécule : l’azithromycine. Pour "Marianne", le chercheur dévoile les premiers résultats de son étude rétrospective.

En France, l’hydroxychloroquine (*) a été comme éclipsée depuis l’avis défavorable de l'OMS en octobre dernier pour son utilisation comme traitement pour les malades atteints du Covid-19. Malgré la mauvaise presse internationale, le Sénégal poursuit son traitement à base d'hydroxychloroquine, associé à une autre molécule : l'azithromycine. Une utilisation sans discontinuer depuis le 19 mars 2020 qui a permis au docteur Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann à Dakar et professeur titulaire de la chaire d’infectiologie de l’université Cheikh Anta Diop, d’établir plusieurs analyses sur son efficacité au fil des mois.

Tout comme la dernière étude de l’OMS parue en octobre dernier, Moussa Seydi est arrivé à la conclusion que l’utilisation de l’hydroxychloroquine seule ne permettait pas d’avoir des effets sur l’état des malades. Au terme d’une étude menée sur près de 1 000 patients, l’infectiologue sénégalais assure néanmoins que l’association des deux molécules, azithromycine et hydroxychloroquine, est bénéfique pour soigner les malades dans un état peu sévère. Son étude, menée en étroite collaboration avec l'Institut Pasteur de Dakar et son directeur, le Dr Amadou Alpha Sall, vient d'être soumise pour une publication dans une revue scientifique.

Jusqu’ici, le Sénégal enregistre officiellement 39 664 contaminations et 1 087 décès depuis le début de la pandémie. Inspiré par les travaux de l’infectiologue marseillais, Didier Raoult, le docteur Moussa Seydi est devenu une référence en matière de lutte contre le coronavirus dans son pays. 

3,5% de vaccinés (double dose) au Sénégal contre 64,2% en France.

Source

 

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