Début 2010, l'économiste en chef du FMI avait suggéré de réapprécier nos cibles d'inflation. Pour plusieurs raisons : d'abord pour favoriser l'érosion des dettes privées et publiques, ensuite pour créer une plus grande marge de variation des salaires réels et des taux d'intérêt. Il est en effet très difficile de faire baisser le pouvoir d'achat dans un contexte d'inflation zéro ou de baisser significativement les taux d'intérêt lorsque l'on part de2% avant un choc.