Le marché parisien fonctionne au ralenti depuis plusieurs mois, mais la baisse des prix tarde à se concrétiser. Les acheteurs sont exigeants, les vendeurs, toujours aussi gourmands, espérant un simple ajustement en douceur.
Dans un marché où les transactions ont fondu de 22 % en un an (au 2e trimestre), les vendeurs ne dictent plus leur loi et les acheteurs ont repris la main. Si les beaux quartiers et les biens sans défaut résistent mieux à la baisse des prix, on observe partout un net allongement des délais de vente. Les prix ne reculent pas encore franchement, mais l'écart entre les plus beaux produits et le tout-venant se creuse de plus en plus nettement. Inquiets de la conjoncture, les acheteurs font la fine bouche et réclament de sévères décotes pour les biens ayant des défauts. Reste à savoir si les vendeurs suivront, sachant que bon nombre d'entre eux peuvent très bien retirer leur bien du marché. «Les acheteurs souhaitent obtenir immédiatement le prix de demain tandis que les vendeurs espèrent encore vendre à celui d'hier», résume David Amanou, directeur de District Immobilier. Les prochaines semaines seront cruciales pour voir si le tassement des prix enregistré depuis quelque temps se transforme en baisse sensible.
Ier, IIe, IIIe, IVe: au coeur de Paris, les acheteurs font le tri
Ve, VIe, VIIe: certains biens repassent sous la barre des 10.000 euros/m²
VIIIe, XVIe et XVIIe: les acquéreurs prennent leur temps
XIe et XIIe: des baisses de prix comprises entre 5 et 10 %
XIIIe, XIVe, XVe: le retour à la raison
XVIIIe, XIXe, XXe: les acheteurs rechignent sur les prix affichés
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