Chute de 41% des transactions, prix laminés après 10 années ininterrompues de fortes hausses avec à la clé des biens qui ont perdu 10% de leur valeur sur un an, plus de 31% sur six ans et qui mettront quasiment 10 ans à s'en remettre. Ce n'est pas de « l'immobilier fiction » mais l'histoire tourmentée du marché parisien entre 1982 et 2002. Reste à savoir quelle étincelle pourrait mettre à terre l'ensemble du marché français. Pour le savoir, il faut remonter aux causes fondamentales de la hausse de ces dernières années. Côté demande, la pression démographique et celle plus forte encore du nombre de ménages (liée au phénomène de décohabitation) sont un premier facteur. La forte préférence des Français pour la pierre est un second facteur de soutien des prix.