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La dernière étude Natixis indique que lorsque les prix de l’immobilier ont beaucoup augmenté, la situation devient inextricable. En effet, soit la bulle immobilière éclate (aujourd’hui : Etats-Unis, Espagne, Irlande) et engendre un problème de solvabilité, un risque de crise bancaire, une perte de richesse qui fait reculer la demande.

 

Soit, les autorités essaient d’éviter le recul de la bulle immobilière (aujourd’hui : France, Royaume-Uni) (incitations fiscales, politique monétaire très expansionniste…) et la crise financière est évitée mais au prix du maintien de la bulle, c'est-à-dire d’une pénalisation des acheteurs, d’un transfert anormal de richesse des « jeunes » vers les « vieux », d’une utilisation inefficace de l’épargne…Dans l’idéal, il aurait fallu toujours éviter les bulles immobilières.

 

Ainsi et toujours selon cette étude de Natixis :

- les prix de l’immobilier n’ont pas corrigé suffisant à la baisse en France et au Royaume-Uni ;

- les prix de l’immobilier ont fortement corrigé à la baisse aux Etats-Unis, en Espagne, Irlande.

 

Cette différence entre les évolutions des prix de l’immobilier a les effets attendus sur l’activité de construction résidentielle, les pertes des banques, la richesse, la capacité à acheter des maisons.

 

Là où le prix de l’immobilier n’a pas corrigé à la baisse, les ventes de logements, la richesse, donc la consommation ont été soutenues ; il n’y a pas eu de crise de solvabilité ou de crise bancaire.

 

 Mais le niveau trop élevé des prix de l’immobilier exclut de l’accès à la propriété les jeunes, de plus en plus les classes moyennes et il enrichit anormalement les propriétaires anciens ; l’épargne continue à être détournée vers l’immobilier résidentiel.

 

n1.jpg

 

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Source : Natixis

Tag(s) : #Bulle immobilière
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