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La population en Ile-de-France va continuer à augmenter d’après une une note de l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme (IAU). D’ici à 2030, la région pourrait compter environ 1,1 million d’habitant en plus. Ce qui imposerait une augmentation du nombre de logements.
La démographie francilienne se porte bien. En 2007, date du dernier recensement, l’Ile-de-France comptait 11,6 millions d’habitants. En 2030, il pourrait y en avoir entre 68.0000 à 1,1 million de plus. C’est ce qui ressort d’une “note rapide” publiée par l’IAU. Sur cette période, la croissance démographique de la région devrait rester proche du rythme observé depuis le début des années 1990 (+0.5%).
Une population plutôt jeune et active
L’étude de l’IAU nous apprend que “l’Ile-de-France a une dynamique démographique caractéristique des grandes métropoles : un fort excédent des naissances sur les décès, un déficit dans les échanges migratoires avec le reste de la France mais un excédent avec l’étranger”. Dans les chiffres, la croissance de la population entre 2007 et 2030 est essentiellement due au solde naturel (+ 100.000, en moyenne, par an) et, dans une moindre mesure, au solde migratoire avec l’étranger (+ 37.000). Les échanges avec le reste de la France sont, quant à eux, en défaveur de la région (- 90.000).
La note de l’IAU dresse également le portrait de ces Franciliens de 2030. Comme dans le reste de l’Hexagone, leur âge moyen sera plus élevé qu’actuellement : “l’horizon 2030 correspond à l’arrivée aux âges élevés (80 ans ou plus) des premiers baby-boomers, et donc à un vieillissement de la population française”, précise le résumé. La population d’ile-de-France est moins touchée par ce vieillissement que les autres régions. L’âge moyen augmenterait de 36.7 à 39,3 ans.
L’Ile-de-France resterait ainsi en 2030 la région ayant la plus faible part de personnes âgées de 60 ans ou plus (23%). Enfin, la proportion de Franciliens de moins de 60 ans qui vivent seuls progresserait peu, de 31% à 34% entre 2007 et 2030.
Toujours plus de logements
Mais tous ces habitants en plus devront être logés. L’IAU s’est donc également penché sur l’évolution du l’habitat dans la région sur la même période. Selon ses projections, si le nombre de logement croît à la même vitesse qu’actuellement, l’Ile-de-France offrirait 5,5 millions de résidences principales en 2030, soit 680.000 de plus qu’en 2007. En partant sur un autre scénario de création de logement – celui, inscrit dans le projet du Grand Paris, de 70.000 logements neufs par an – le parc résidentiel progresserait de 1,2 million de logements pour 1,1 million de ménages en plus.
Source : Métro
