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Le prix des habitations individuelles a augmenté plus que prévu en juin aux Etats-Unis, les effets positifs d'un crédit d'impôt qui a pris fin en avril se faisant encore sentir, selon l'indice S&P/Case-Shiller.

 

Cet indice, qui mesure les prix dans 20 zones métropolitaines, est ressorti en hausse de 0,3% en données CVS, contre une augmentation de 0,5% en mai et 0,2% attendue par les économistes interrogés par Reuters.

  

Le mois de juin constitue ainsi la troisième hausse mensuelle consécutive.

  

Néanmoins, ces chiffres ne doivent pas masquer une série de statistiques très négatives pour l'immobilier américain publiées courant aout 2010.

 

Ainsi, les ventes de logements dans le neuf aux Etats-Unis ont très fortement reculé (-12.4%) en juillet après avoir rebondi en juin. Elles accusent également une baisse de -32,4% par rapport à 2009.

 

Les ventes de logements anciens aux Etats-Unis sont tombées en juillet à leur plus bas niveau depuis mai 1995, chutant de -27,2%, à 3,83 millions d'unités en rythme annualisé.

 

 

Le département du Commerce a fait état d'une hausse de 1,7% des mises en chantier, à 546.000 en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières (CVS). En outre, le repli du mois de juin a été revu à la hausse -8,7% contre -5% donnés en première estimation.

 

L'indice de la NAHB mesurant le sentiment du marché immobilier a reculé en août, pour le troisième mois d'affilée, et a touché un plus bas de près d'un an et demi. 

 

 L'indice des promesses de vente de la NAR a subi en juin une baisse inattendue de 2,6% par rapport à mai et est ainsi tombé à un nouveau plus bas historique à 75,7.

Sur un an, les promesses de vente affichent en juin un recul de -18,6%.  

 

* CONTEXTE : Le marché immobilier américain a été pour une bonne part à l'origine de la crise financière et s'est par la suite retrouvé au coeur de la crise économique provoquée par l'entrée des Etats-Unis en récession fin 2007.

 

 

Après un boom sans précédent suivi par trois années de déclin, le secteur a enregistré ces derniers mois des signes de stabilisation encore fragiles mais son activité demeure à des niveaux historiquement faibles.

 

 

La baisse des prix immobiliers (de 30% environ par rapport au pic de 2006) et la montée du chômage ont eu pour conséquence une envolée des défauts de remboursement des crédits et une multiplication des saisies.

 

Nombre de professionnels n'anticipent pas de reprise réelle et marquée avant 2011, dans l'immobilier résidentiel comme dans l'immobilier commercial, lui aussi durement touché.

 

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Sources : Reuters et Calculated Risk

 

Tag(s) : #Immobilier US
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