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Depuis deux jours, la statistique est abondamment commentée sur les réseaux sociaux : en 2020, seuls 2% des patients hospitalisés en France l’ont été en raison du Covid-19. Un délire de complotistes ? Absolument pas. Ce chiffre émane du rapport de la très sérieuse Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH).

La statistique a fait bondir : les politiques critiques de la politique sanitaire (Martine Wonner, Florian Philippot notamment) ne se sont pas privés de relayer ce rapport en soulignant que les pouvoirs publics avaient agi de manière totalement disproportionnée. Nombre de leurs compatriotes ont aussi rebondi sur ces chiffres qui donnent de l'eau à leur moulin.

 

La riposte ne s'est pas fait attendre : la fine fleur des "alarmistes" s'est déchaînée pour expliquer que cette moyenne ne signifiait rien, et ne décrivait pas la très forte pression hospitalière subie. Il est vrai que par sa concentration dans le temps (sur deux vagues ramassées en quelques semaines, autour d'avril et novembre 2020) et dans l'espace (certaines régions comme le Grand Est au printemps ont été submergées, d'autres n'ont quasiment eu aucun impact), et du fait de la durée d'hospitalisation covid qui est en moyenne supérieure (plus de 18 jours) aux autres hospitalisations, les chiffres lissés sur une année civile peuvent être trompeurs. Ils ont également rappelé que 11% des admissions en réanimation et près de 20% du total des journées d'hospitalisation associées concernaient des patients covid, selon ce même rapport, et déploré l'instrumentalisation qui en est faite.

Les "fact-checkers" se sont évidemment rués sur leurs claviers pour tuer dans l'œuf toute velléité de relativisation de la dangerosité de l'épidémie.

Lire la suite de l'article et source France Soir

 

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