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Le vieillissement de la population et le déséquilibre entre actifs et retraités vont creuser les déficits.Le diagnostic est connu. La crise est historique ; les finances publiques en chute libre. Déficits et dettes ont augmenté de façon exponentielle sous le coup des plans de relance, des sauvetages de banques et de la baisse d'activité. L'OCDE prévoit en 2011 une dette des pays industrialisés à plus de 100 % du PIB. Un niveau difficilement soutenable. Mais si ces dettes s'envolaient à 200, 300, voire 400 %… Ce scénario catastrophe n'est pas tiré d'un livre de science-fiction mais d'une étude de la très sérieuse Banque des règlements internationaux (BRI).

Premier constat des auteurs, les dettes publiques ne vont pas diminuer dans les prochaines années malgré la sortie de crise. En théorie, pour arriver à stabiliser une dette, il faut réduire les déficits publics. La tâche s'avère bien difficile sans croissance solide, alors même que les taux d'intérêt sont tombés à des niveaux exceptionnellement bas et que les gouvernements ne peuvent se lancer dans des politiques budgétaires trop strictes, au risque justement de brider la timide reprise. L'OCDE prévoit encore un déficit très élevé en 2011, au-delà des 10 % pour les États-Unis, la Grande-Bretagne et la Grèce.

 

Un retraité pour un travailleur 

 

Plus inquiétantes sont les perspectives sur le long terme, en raison du déséquilibre croissant entre actifs et retraités, qui est lié au vieillissement de la population et à la baisse de natalité. Un phénomène qui touchera aussi bien les pays de l'OCDE que les BRIC - Brésil, Russie, Inde et Brésil. Alors qu'il y avait en moyenne 27 retraités pour 100 actifs dans la zone OCDE en 2000, ils devraient être 62 retraités à horizon 2050.

 

La proportion dans certains pays pourrait même être d'un retraité pour un travailleur. Ce qui signifie moins de rentrées fiscales et plus de dépenses pour couvrir les pensions et les frais de santé. Le fardeau sera particulièrement lourd en Allemagne, au Royaume-Uni, en Grèce et aux États-Unis, où les dépenses de santé devraient doubler, passant de 5 % du PIB en 2011 à 10 % d'ici à 2035.

 

Si rien n'est fait, sur le plan des dépenses et des recettes ni surtout des retraites, les dettes s'envoleront d'ici à 2020 : à 300 % du PIB au Japon, 200 % en Grande-Bretagne et 150 % en Belgique, France, Irlande, Grèce, Italie et États-Unis. Pis, elles pourraient atteindre 500 % aux États-Unis en 2040 (cette année-là, elles pourraient même représenter 600 % au Japon). À de tels niveaux, les marchés arrêteraient de prêter et le service de la dette serait insupportable. «La leçon n'est pas que cela puisse arriver mais que quelque chose doit changer», a commenté à la BBC l'un des auteurs, Stephen Cecchetti.

 

Source :

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/04/05/04016-20100405ARTFIG00010-previsions-alarmantes-sur-la-dette-des-etats-.php

 

Prévisions alarmantes sur la dette des États - Le Figaro éco

 

http://immobilier-finance-gestion.over-blog.com/

 

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Tag(s) : #Economie et société
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