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Le marché immobilier au Canada a affiché une remarquable résistance en 2012 grâce à des ventes stables ou en hausse dans 65 % des grands centres, et ce, malgré les puissants vents contraires qui ont soufflé en raison du resserrement des règles hypothécaires et des aléas de l'économie étrangère. D'après un rapport publié aujourd'hui par RE/MAX, cette tendance devrait se poursuivre sous l'effet d'une activité immobilière soutenue par la faiblesse des taux d'intérêt et l'amélioration de la conjoncture économique en 2013.
Dans ses Perspectives du marché de l'habitation de 2013, RE/MAX a examiné les tendances et l'évolution du secteur immobilier dans 26 grandes villes au pays. Le rapport prévoit que le nombre de propriétés vendues égalera ou surpassera les résultats de 2011 dans 65 % des marchés (soit 17 sur 26) en 2012, un résultat galvanisé par la forte activité immobilière dans l'Ouest canadien, notamment à Calgary (hausse de 13,5 %) et à Regina (hausse de 8 %). Dans 81 % des marchés (soit 21 sur 26), le prix moyen devrait augmenter d'ici la fin de 2012, Regina ouvrant le bal avec une hausse de 8 %, suivie de Hamilton-Burlington, de la région du Grand Toronto et de Fredericton, où l'appréciation atteindra 7 % et de Saskatoon à 6.5 %. Si les perspectives de 2013 prévoient un essoufflement de cette tendance haussière, les prix continueront d'excéder les chiffres de cette année dans 85 % des grands centres (soit 22 sur 26). On prévoit que le marché immobilier au Canada évoluera sous le signe de la stabilité au cours de la prochaine année, puisque les ventes égaleront ou surpasseront les résultats de 2012 dans 81 % des marchés (soit 21 sur 26).
À l'échelle nationale, 454 000 habitations devraient changer de propriétaires en 2012, en baisse de 1 % comparativement à 456 749 habitations en 2011. En 2013, les ventes de propriétés au Canada devraient refléter le rendement de 2012 et se maintenir à 454 000 unités vendues. En 2012, le prix moyen des habitations canadiennes demeurera stable à 364 000 $ (285 000 euros), le même montant enregistré qu'en 2011, mais devrait croître d'à peine 1 % en 2013 par rapport à l'année précédente, pour atteindre 366 500 $ (287 000 euros).
« La santé relative du marché reste encourageante, vu les défis économiques à surmonter actuellement », déclare Sylvain Dansereau, vice-président exécutif de RE/MAX Québec. « Le ralentissement escompté accordera aux acheteurs un répit d'autant plus espéré que les vendeurs ont mené le jeu pendant presque toute la décennie. L'augmentation de l'offre et du temps de réflexion nécessaire à la prise de décision donnera un bon coup de pouce à tous les acheteurs, en particulier à ceux qui ont dû revoir leurs attentes ou économiser davantage afin d'accumuler la mise de fonds exigée par les nouvelles règles d'emprunt. »
Etude marché immobilier Canada
