Les prix ne baissent plus depuis 3 mois
• Le volume de transactions chute de 35 à 40% par
rapport à 2011
• Seuls le haut de gamme, les biens sans défaut au
bon prix et les produits d’investissement se
vendent
• Les biens de qualité moyenne d’une valeur
supérieure à 350 000€ ont du mal à trouver
preneur
• Les acheteurs se rétractent fréquemment et les
opérations d’achat-revente sont à l’arrêt
• La forte baisse des taux fait monter les prix des
transactions qui se concrétisent
Paris le 30 mai 2012. MeilleursAgents.com publie la 38ème édition de son baromètre mensuel des prix de l’immobilier résidentiel à Paris et en Île-de-France.
« À Paris comme en banlieue, le marché est proche du blocage. Le nombre de transactions est en chute de 35 à 40% selon les quartiers et les villes de banlieue. Etonnamment les prix des promesses de vente signées en avril (qui seront les actes authentiques de juillet) sont en hausse par rapport au mois précédent.
Cela fait maintenant 3 mois que la baisse des prix à Paris et en première couronne est
interrompue. Comment expliquer ce paradoxe ? Une fois de plus par la nature des biens qui se vendent et par la baisse des taux d’emprunt. Seuls le haut de gamme, les produits sans défaut au bon prix et les petites surfaces faciles à louer se vendent. Le reste du marché, les biens courants affichés trop chers ou présentant un quelconque défaut, ne se vendent pas. Les rares acheteurs sont extrêmement exigeants et fuient au moindre doute, » commente Sébastien de Lafond, Président et fondateur de MeilleursAgents.com.
« La production de crédit immobilier est en forte chute (-38% par rapport au premier trimestre 2011 selon l’observatoire Crédit Logement CSA) ce qui confirme l’importance de la baisse d’activité du marché. Mais la concurrence des banques pour les meilleurs emprunteurs a repris et les taux ont beaucoup baissé depuis 3 mois. On emprunte aujourd’hui à 3,5% sur 20 ans contre 4% il y a 3 mois. Cela a contribué à faire monter les prix des catégories de biens recherchées. Nous notons notamment un retour relatif d’investisseurs à la recherche de petites surfaces de moins de 350 000 euros.
Leur demande dope légèrement ce segment du marché dont les prix progressent à Paris de 0,9%. Inquiétés par un climat économique incertain, les propriétaires de grandes surfaces repoussent leurs projets d’achat-revente et bloquent ce marché. Sauf changement extrêmement rapide du contexte économique, rien ne permet d’anticiper une évolution sensible du marché avant plusieurs mois.
Quoi qu’il advienne, les agents immobiliers doivent s’attendre à un marché durablement restreint et difficile,» conclut-il.
Sur un marché atone, la hausse des prix d’une partie du marché cache la baisse de la
demande pour des produits qui ne se vendent pas Selon notre analyse des promesses de vente signées au mois d’avril 2012, nous constatons une hausse modérée des prix à Paris et en région parisienne :
• Paris : +0,3%
§ Petites surfaces (studios et 2 pièces) : +0,9%
§ Grandes surfaces (3 pièces et plus) : +0%
• Petite couronne : +0,2%
• Hauts-de-Seine (92) : +0,1%
• Seine-Saint-Denis (93) : +0,6%
• Val-de-Marne (94) : +0,0%
• Grande couronne : +0,6%
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