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Pour la troisième fois, la France va organiser un événement footballistique majeur, après l'Euro 1984 et la Coupe du monde 1998. 1,7 milliard d'euros seront investis dans la construction de quatre stades et la rénovation de huit autres.

Sept voix contre six. La France, pour une petite voix, a été désignée pour organiser l'Euro 2016 au détriment de la Turquie. La victoire est courte, mais les retombées économiques et financières seront sans doute conséquentes, pour le football en particulier et pour le sport, en général.

Un chiffre pour illustrer la volonté du pays d'organiser cet événement majeur : 1,7 milliard d'euros. Il s'agit du montant total investi dans la construction de quatre stades (Lille, Lyon, Nice et Bordeaux) et la rénovation de huit autres (Paris, Lens, Toulouse, Saint-Etienne, Nancy, Saint-Denis, Strasbourg et Marseille). 61% de cette somme seront financés par le secteur privé. Selon une étude publiée par le specialiste du sponsoring et marketing sportifs, Sportifive, ces rénovations génèreront 183 millions d'euros de recettes additionnelles annuelles pour les clubs professionnels français.

 

Capacité moyenne des stades : de 27.000 à 35.000 places

 

«Grâce à ce projet, la France va pouvoir moderniser les infrastructures sportives et offrir au football français un projet mobilisateur pour les dix prochaines années tout en créant un effet positif et durable sur le pays», a déclaré Jean-Pierre Escalettes, le président de la Fédération française de football (FFF), présent à Genève, au siège de l'UEFA, aux côtés notamment du président de la République, Nicolas Sarkozy, qui est venu en personne soutenir la candidature de la France.

«Après 2014, la capacité moyenne des stades français passera de 27.000 à 35.000 spectateurs», a ajouté Frédéric Thiriez, président de la Ligue de football professionnel.

Parmi les atouts majeurs du dossier français : la promesse de retombées importantes pour l'UEFA. De 1992 à 2008, l'Euro, organisé tous les quatre ans en alternance avec la Coupe du monde, a enregistré une croissance gigantesque de ses revenus : de 61 millions d'euros en 1992 à 1,25 milliard d'euros en 2008. De l'aveu de Jean-Pierre Escalettes. «On peut considérer que les revenus issus de la billeterie et de l'hospitalité pourraient être multipliés par 2 voire 2,5 par rapport à ceux enregistrés au cours de l'Euro 2008».

 

19.000 emplois générés

 

La FFF a d'ores et déjà précisé que l'obtention de l'organisation va générer «15.000 emplois pour la phase de reconstruction et de rénovation et 4.000 emplois durables». Une aubaine pour certaines régions. «Organiser une telle compétition, c'est la possibilité de laisser derrière nous un très bel héritage», a assuré Frédéric Thiriez, le président de la Ligue de football professionnel (LFP).

Les deux dernières compétitions de football organisées sur le sol français, l'Euro 1984 et la Coupe du monde 1998 s'étaient soldées par deux victoires . Espérons que l'Euro 2016 soit couronné d'un succès sportif.

Tag(s) : #Economie et société
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