Selon Capital, « les ventes de programmes immobiliers locatifs affolent les compteurs dans quelques grandes villes de France ». A Nantes, Orléans, Lyon, Bordeaux ou Toulouse, 70% des appartements neufs sont achetés afin d’être loués. Ce taux atteint même 80% à Lille et Montpellier … écrasant le nombre de logements destinés à la simple accession, estime la Fédération des promoteurs immobiliers.
Ces demandes sont soutenues : par une forte croissance démographique, la présence d’universités, un coût foncier peu élevé (pour certaines d’entres elles),
Les risque :
Cette suractivité risque de créer de nouveaux déséquilibres locaux. Dans de nombreuses villes, les plafonds de loyers autorisés par le dispositif Scellier sont surévalués par rapport à la réalité du marché. Conséquence : les investisseurs doivent quand même se montrer vigilants, sous peine de ne jamais atteindre le niveau de rentabilité promis par les promoteurs
Les villes prises d'assaut par les investisseurs :
Villes | Part des investisseurs en 2010 * |
Montpellier | 81% |
Lille | 80% |
Nantes | 76% |
Orléans | 75% |
Lyon | 74% |
Bordeaux | 74% |
Toulouse | 73% |
Angers | 71% |
Strasbourg | 68% |
Rouen | 66%
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( * Par rapport à l'accession à la propriété classique. Source : Fédération des promoteurs immobiliers)
Source : Capital